• Eradication versus control: the economics of global infectious disease policies Policy and Practice

    Barrett, Scott

    Resumo em Francês:

    Une maladie est maîtrisée si, au moyen d'une politique publique, on a réduit la circulation d'un agent infectieux au-dessous du niveau qu'atteindraient des personnes agissant indépendamment pour lutter contre la maladie. Une maladie est éliminée si elle est suffisamment maîtrisée pour éviter qu'une épidémie ne se produise dans une région géographique donnée. La lutte et l'élimination sont réalisées localement, mais une maladie ne peut être éradiquée que si elle est éliminée partout dans le monde. L'éradication est à l'évidence un objectif plus difficile à atteindre, mais qui présente deux avantages par rapport à la lutte. Tout d'abord, l'économie de l'éradication peut être très avantageuse lorsque non seulement elle réduit le nombre d'infections, mais permet également d'éviter le recours aux vaccinations dans le futur. En effet, lorsque l'éradication est réalisable, il sera payant soit de lutter contre la maladie de façon qu'elle atteigne un niveau assez faible, soit de l'éradiquer. Cela laisse à penser que, d'un point de vue économique, les maladies qui sont éliminées dans des pays à revenu élevé sont les premières candidates pour les efforts d'éradication futurs. Ensuite, pour les pays, les incitations à participer à une initiative d'éradication peuvent être fortes ; en effet, elles peuvent même être plus fortes qu'un programme de lutte international. En outre, les pays à revenu élevé en tirent généralement un tel bénéfice qu'ils seront désireux de financer l'élimination dans les pays en développement. Le financement complet d'un effort d'éradication par des Etats-nations n'est pas toujours garanti, mais il peut être facilité par divers moyens. Par conséquent, du point de vue de l'économie et des relations internationales, l'éradication présente un certain nombre d'avantages par rapport à la lutte. On évoque ici les incidences que cela a sur les programmes d'éradication de la variole et de la poliomyélite.

    Resumo em Espanhol:

    Una enfermedad se considera controlada cuando, por medio de una política pública, se consigue limitar la circulación del agente infeccioso por debajo del nivel en que se mantendría si los individuos actuaran por su cuenta para controlar la enfermedad. Una enfermedad se considera eliminada cuando se controla suficientemente para evitar que se declare una epidemia en una determinada zona geográfica. El control y la eliminación se consiguen a nivel local, mientras que para hablar de erradicación de la enfermedad hay que haberla eliminado en todas partes. La erradicación es claramente una meta más exigente, pero presenta dos ventajas respecto al control. Primero, la rentabilidad de la erradicación puede ser muy importante si ésta no solo reduce las infecciones sino que además evita la necesidad de nuevas vacunaciones en el futuro. En efecto, cuando la erradicación es factible, compensa controlar la infección para reducirla a un nivel bastante bajo o erradicarla. Esto lleva a pensar que, desde una perspectiva económica, las enfermedades que se han eliminado en los países de ingresos altos son las principales candidatas para los futuros esfuerzos de erradicación. Segundo, los incentivos para que los países participen en una iniciativa de erradicación pueden ser muy poderosos; de hecho, pueden ser más poderosos que en el caso de un programa internacional de control. Además, los países de ingresos altos suelen beneficiarse tanto de ello que estarán dispuestos a financiar la eliminación en los países en desarrollo. La plena financiación de los esfuerzos de erradicación por los Estados-nación no siempre está garantizada, pero puede verse facilitada por diversos medios. En consecuencia, desde la perspectiva de la rentabilidad y de las relaciones internacionales, la erradicación tiene varias ventajas sobre el control. Se examinan las implicaciones para los programas de erradicación de la viruela y de la poliomielitis.

    Resumo em Inglês:

    A disease is controlled if, by means of a public policy, the circulation of an infectious agent is restricted below the level that would be sustained by individuals acting independently to control the disease. A disease is eliminated if it is controlled sufficiently to prevent an epidemic from occurring in a given geographical area. Control and elimination are achieved locally, but a disease can only be eradicated if it is eliminated everywhere. Eradication is plainly a more demanding goal, but it has two advantages over control. First, the economics of eradication can be very favourable when eradication not only reduces infections but also avoids the need for vaccinations in future. Indeed, when eradication is feasible, it will either pay to control it to a fairly low level or to eradicate it. This suggests that, from an economics perspective, diseases that are eliminated in high-income countries are prime candidates for future eradication efforts. Second, the incentives for countries to participate in an eradication initiative can be strong; indeed they can be even stronger than an international control programme. Moreover, high-income countries typically benefit so much that they will be willing to finance elimination in developing countries. Full financing of an eradication effort by nation-states is not always guaranteed, but it can be facilitated by a variety of means. Hence, from the perspective of economics and international relations, eradication has a number of advantages over control. The implications for smallpox and polio eradication programmes are discussed.
  • The costs, effects and cost-effectiveness of strategies to increase coverage of routine immunizations in low- and middle-income countries: systematic review of the grey literature Policy and Practice

    Batt, Katherine; Fox-Rushby, J.A.; Castillo-Riquelme, Marianela

    Resumo em Francês:

    Les revues portant sur les articles publiés peuvent être sujettes à plusieurs biais. En revanche, la littérature grise peut être de qualité médiocre et d'accès coûteux. Les stratégies de recherche efficaces diffèrent aussi selon le sujet et sont rarement connues à l'avance. Le présent article complète une revue systématique des articles publiés sur les coûts et les effets d'une extension des services de vaccination dans les pays en développement. La qualité des données sur l'efficacité et le rapport coût-efficacité des stratégies destinées à augmenter la couverture vaccinale est similaire qu'il s'agisse d'articles publiés ou non, mais la qualité de l'information sur les coûts est nettement plus faible dans les articles non publiés. Après exclusion des études de qualité médiocre, nous avons trouvé que la quantité de données disponibles avait pratiquement doublé, notamment en ce qui concerne les interventions complexes sur les systèmes de santé et les analyses de coût ou de coût-efficacité. Les interventions décrites dans la littérature grise sont plus récentes et ont une couverture géographique différente par rapport aux études publiées. Par conséquent, les conclusions des deux types d'articles diffèrent, bien que leur nombre soit encore trop faible pour rendre compte des différences entre les divers types d'interventions. Nous recommandons aux chercheurs de penser à inclure des mots-clés non anglais dans leurs futures recherches documentaires.

    Resumo em Espanhol:

    En las revisiones basadas en la evidencia de la literatura publicada pueden influir sesgos de diverso tipo. La literatura gris, por otro lado, puede ser de calidad deficiente y difícil acceso. Además, la eficacia de las estrategias de búsqueda depende del tema y es difícilmente previsible. Este artículo complementa una revisión sistemática de la literatura publicada sobre los costos y los efectos de ampliar los servicios de inmunización en los países en desarrollo. Se muestra que la calidad de los datos sobre la eficacia y la costoeficacia de las estrategias de aumento de la cobertura vacunal es similar en los dos tipos de literatura, pero la calidad de la información sobre el cálculo de costos es mucho menor en la literatura gris. Tras excluir de esta revisión los estudios de peor calidad, la evidencia disponible casi se duplicó, en particular para las intervenciones de sistemas de salud o los análisis de costos o costoeficacia más complejos. Las intervenciones halladas en la literatura gris están más actualizadas y tienen una cobertura geográfica distinta. En consecuencia, las conclusiones de los artículos publicados y de la literatura gris difieren, pero el número de artículos es todavía demasiado bajo para poder fundamentar las diferencias entre los distintos tipos de intervención. Recomendamos que en el futuro los investigadores consideren la posibilidad de usar en sus búsquedas palabras clave no inglesas.

    Resumo em Inglês:

    Evidence-based reviews of published literature can be subject to several biases. Grey literature, however, can be of poor quality and expensive to access. Effective search strategies also vary by topic and are rarely known in advance. This paper complements a systematic review of the published literature on the costs and effects of expanding immunization services in developing countries. The quality of data on the effectiveness and cost-effectiveness of strategies to increase immunization coverage is shown to be similar across literatures, but the quality of information on costing is much lower in the grey literature. After excluding poorer quality studies from this review we found the quantity of available evidence almost doubled, particularly for more complex health-system interventions and cost or cost-effectiveness analyses. Interventions in the grey literature are more up to date and cover a different geographical spread. Consequently the conclusions of the published and grey literatures differ, although the number of papers is still too low to account for differences across types of interventions. We recommend that in future researchers consider using non-English keywords in their searches.
  • Financial challenges of immunization: a look at GAVI Policy and Practice

    Kaddar, Miloud; Lydon, Patrick; Levine, Ruth

    Resumo em Francês:

    Assurer un financement public fiable et suffisant aux services de prévention, même si ceux-ci sont considérés comme ayant un bon rapport coût-efficacité, représente souvent un défi. C'est assurément le cas pour les vaccinations infantiles dans les pays en développement. Bien que les vaccins infantiles classiques soient relativement peu coûteux, leur financement dans les pays pauvres est souvent menacé et soumis aux caprices politiques des donateurs et des gouvernements nationaux. Avec l'introduction de vaccins plus récents et plus coûteux, rendue possible par l'Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination (GAVI), les défis financiers à affronter dans l'avenir sont devenus encore plus grands. L'expérience acquise jusqu'à présent laisse à penser que l'option consistant à introduire de nouveaux vaccins combinés peut augmenter de manière importante les coûts des programmes nationaux de vaccination. Cette expérience inspire une inquiétude grandissante quant à la capacité des pays à se procurer ces vaccins à moyen et long terme et nous amène à réaliser que, pour nombre d'entre eux, une responsabilité financière partagée entre les gouvernements nationaux et les donateurs internationaux pourrait initialement être nécessaire. Cet article porte principalement sur la manière dont l'Alliance fait face au défi consistant à assurer durablement un financement suffisant et fiable des vaccinations dans les pays les plus pauvres.

    Resumo em Espanhol:

    Asegurar una financiación pública fiable y suficiente de los servicios de prevención, incluso de los considerados muy costoeficaces, supone a menudo todo un desafío. Éste ha sido sin duda el caso de la inmunización infantil en los países en desarrollo. Aunque las vacunas tradicionales de la niñez cuestan relativamente poco, la financiación en los países pobres peligra a menudo y está sujeta a los caprichos políticos de los donantes y los gobiernos nacionales. Con la introducción de vacunas nuevas y más costosas que ha hecho posible la Alianza Mundial para Vacunas e Inmunización (GAVI), los retos financieros de cara al futuro son ahora aún mayores. La experiencia adquirida indica que la decisión de introducir nuevas combinaciones de vacunas puede aumentar considerablemente los costos de los programas nacionales de inmunización. Esta experiencia trae asociada una creciente preocupación sobre su asequibilidad a medio y a largo plazo, y el reconocimiento de que en muchos países puede requerirse al principio un reparto de la responsabilidad financiera entre los gobiernos nacionales y los donantes internacionales. Este artículo se centra en la manera en que la GAVI está abordando el reto de garantizar una financiación suficiente y fiable de las inmunizaciones en los países más pobres.

    Resumo em Inglês:

    Securing reliable and adequate public funding for prevention services, even those that are considered highly cost effective, often presents a challenge. This has certainly been the case with childhood immunizations in developing countries. Although the traditional childhood vaccines cost relatively little, funding in poor countries is often at risk and subject to the political whims of donors and national governments. With the introduction of newer and more costly vaccines made possible under the Global Alliance for Vaccines and Immunization (GAVI), the future financial challenges have become even greater. Experience so far suggests that choosing to introduce new combination vaccines can significantly increase the costs of national immunization programmes. With this experience comes a growing concern about their affordability in the medium term and long term and a realization that, for many countries, shared financial responsibility between national governments and international donors may initially be required. This article focuses on how GAVI is addressing the challenge of sustaining adequate and reliable funding for immunizations in the poorest countries.
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